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Et si c'était vraiment leur année ?

Paris a fait trembler Anfield et a renversé Liverpool après un match héroïque et une séance de tirs au but décisive. Une qualification inoubliable pour les quarts de finale de la Ligue des champions ! (psg.fr)


Paris nous a fait vibrer. Paris nous a fait trembler. Paris nous a fait espérer. Mais surtout, Paris nous a fait gagner !


Hier soir, le PSG était dos au mur, obligé de s'imposer après une cruelle défaite à l’aller, où malgré une domination quasi totale, le scénario s'était retourné contre eux dans les dernières minutes. Ce retour à Anfield ne promettait rien de facile face à Liverpool, et pourtant, les Parisiens ont signé une soirée inoubliable en Ligue des champions.


(Harvey Elliott marque le seul but de la rencontre du match aller Photo: Reuters)


Dès le coup d’envoi, on sentait que quelque chose avait changé. À la quatrième minute, Nuno Mendes se sacrifie pour détourner une frappe dangereuse de Mohamed Salah, qui semblait destinée au fond des filets. Quelques minutes plus tard, c'est à nouveau le capitaine de Liverpool, Virgil Van Dijk, qui tente sa chance de la tête, mais le défenseur portugais reste impérial. Malgré la tempête qui s’est abattu sur le but parisien, le PSG tenait bon.

Puis vient l’éclair de génie, la lueur d'espoir. À la 12e minute, Bradley Barcola s'échappe sur le côté et trouve Ousmane Dembélé, qui profite d'une mésentente entre Alisson et Ibrahima Konaté pour inscrire un but salvateur. Paris égalise sur l'ensemble des deux confrontations, relançant la bataille. Le numéro 10 du PSG, toujours présent dans les grands rendez-vous, porte son équipe et inscrit son 21e but de la saison toutes compétitions confondues. Anfield est refroidi.


(Ousmane Dembélé marque dès la 12e minute. AFP/Oli Scarff)


Loin de se contenter de cette égalisation, les Parisiens continuent de pousser. À la 17e minute, c’est encore Barcola qui se retrouve face à Alisson, mais cette fois-ci le portier brésilien s’interpose. Les occasions se succèdent, Dembélé et Kvaratskhelia tentent leur chance, mais sans parvenir à doubler la mise. À la pause, le PSG tient son destin entre ses mains, bien que Marquinhos soit averti, le privant d'un éventuel quart de finale aller.

La deuxième mi-temps commence sous pression. Les Reds, piqués dans leur orgueil, multiplient les assauts. Dominik Szoboszlai, Luis Diaz, Salah : tous tentent de forcer la décision, mais Gianluigi Donnarumma, critiqué après le match aller, répond présent. Ses arrêts, bien que non conventionnels certaines fois, maintiennent le PSG en vie. Les vagues rouges continuent de se fracasser sur la muraille parisienne, mais aucun but ne viendra. La rencontre se prolonge en prolongation, un scénario que peu osaient envisager.


(Arrêt de Donnarumma sur un corner à la 58e minute. Capture d'écran Canal +)


Dans ces 30 minutes supplémentaires, Paris reprend l'ascendant. Avec les entrées de Lucas Beraldo et Désiré Doué, les hommes de Luis Enrique dominent. Doué s’illustre à plusieurs reprises, mais la réussite les fuit. À la 113e minute, c'est encore Dembélé qui manque de donner l’avantage aux siens, mais la prolongation se termine sans but. Une première pour le PSG en Ligue des champions : la séance de tirs au but approche.

Et quelle séance ! Paris ne tremble pas. Tous les tireurs convertissent leurs tentatives, tandis que Donnarumma, repousse deux tirs adverses, dont celui de Darwin Nunez et Curtis Jones. En l’espace de quelques minutes, l’Italien efface l’erreur du match aller et s’impose comme le sauveur. La délivrance arrive, et c'est Doué, tout juste entré en jeu, qui marque le dernier penalty, envoyant Paris en quarts de finale dans une explosion de joie.


(Désiré Doué marquant le penalty de la victoire vient climatiser Anfield)

(Gianluigi homme du match après son immense performance)


En battant Liverpool à Anfield, après un match dantesque, Paris prouve qu'il fait partie des grands favoris pour cette édition.

Le prochain adversaire ? Soit Aston Villa, soit Bruges. Mais pour l’heure, Paris peut savourer cette qualification arrachée au bout de la nuit 


Alors et si c’était leur année ?



(Résumé du match : Canal +)




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